top of page

Quelques facteurs de succès de la mission d’audit interne (1/2)

Retrouvez aussi cet article sur le blog de l'IFACI, l'Institut Français de l'Audit et du Contrôle Internes

*********************************************************************************************************************


Après mon article ici sur « les 7 péchés capitaux de l’audit interne » de Richard Chambers, président de The Institute of Internal Auditors, sur les facteurs d’échec de l’audit interne dans l’organisation, j’aimerais partager avec vous une réflexion sur quelques facteurs de succès de la mission d’audit interne sur la base de mon expérience passée d’auditrice interne et de chef de mission d'audit.



Nous aborderons dans un premier temps les éléments applicables à la phase de préparation de la mission d'audit interne.


Il est utile de souligner ici que ces éléments peuvent avoir un poids plus ou moins important en fonction de l’expérience des auditeurs, de l’acceptation de l’audit interne par les opérationnels et de l’approche d’audit:


1. Communiquer de façon claire et suffisamment en amont sur les objectifs de la mission et les liens avec la cartographie des risques : expliquer de façon claire les objectifs, le périmètre, la méthodologie de la mission ainsi que les raisons de l’inclusion de l’entité / processus dans le plan d’audit est fondamental.

2. Prendre connaissance de façon suffisante du contexte de l’entité à auditer et des principales évolutions depuis la dernière mission : bien que cela soit indispensable, il n’est pas suffisant à mon sens d’uniquement se baser sur une approche documentaire de préparation de la mission. Il est aussi utile d’échanger en direct avec les audités lorsque cela est possible. Le résultat de cette prise de connaissance devrait en outre être pris en compte dans l’élaboration de la lettre de mission et des programmes de travail.

3. Identifier les personnes clés pour l’exécution de la mission : c’est évidemment un point incontournable, lequel va de pair avec le fait de s’assurer de leur disponibilité, notamment lors du fieldwork.

4. Demander la bonne quantité et qualité d’information lors de la phase de préparation de la mission: cet élément est fortement dépendant du point 2 ci-dessus. Demander trop d’informations et / ou ne pas être assez spécifique rallongera les délais dans lesquels vous obtiendrez les éléments, et augmentera aussi le risque de traiter des informations hors scope, et a contrario de ne pas traiter des données clés.

5. Répartir de façon claire les tâches au sein de l’équipe intervenant sur la mission : il est non seulement indispensable de procéder à une répartition claire des tâches et des programmes de travail au sein de l’équipe mais aussi d’anticiper les points de blocage au vu des documents préparatoires obtenus.


Citeriez-vous cher / chère lecteur / lectrice d'autres éléments? Que pensez-vous de ceux énoncés?


A la semaine prochaine pour la deuxième partie de cette réflexion!

0 commentaire
bottom of page