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Photo du rédacteurMariem Alaoui

Quelques facteurs de succès de la mission d’audit interne (2/2)

Retrouvez aussi cet article sur le blog de l'IFACI, l'Institut Français de l'Audit et du Contrôle Internes

Voici ici la suite de ma réflexion sur les facteurs de succès de la mission d’audit interne sur la base de mon expérience d’auditrice interne et de chef de mission d'audit. Retrouvez la première partie de cette réflexion ici.



Nous avions évoqué dans la première partie de cet article les éléments relatifs à la phase de préparation de la mission d'audit interne. Abordons maintenant quelques uns des facteurs de succès lors des phases de réalisation et de communication des résultats.


Je rappelle que l’objectif ici n'est pas de livrer une liste exhaustive mais de mettre l'accent sur certains éléments que j'estime clés de par mon expérience en audit interne.


Lors de la phase de réalisation de la mission:


1- La gestion efficace de la communication au sein de l'équipe d'audit interne: mon expérience de chef de mission a révélé à de nombreuses reprises la nécessité d’être extrêmement pratique lors des phases de remontée de l’avancement des travaux de la mission. Le chef de mission doit être en permanence disponible pour débriefer les auditeurs, répondre à leurs interrogations, vérifier l’avancement des travaux etc… c’est un processus continu qui n’exclut évidemment pas d’aménager des moments spécifiques pendant la phase terrain de revue plus « structurée « des travaux des membres de l’équipe.

2- Les capacités d'adaptation et de flexibilité des auditeurs internes: les choses se passent rarement exactement comme prévu lors de la phase terrain d'une mission d'audit interne. Interlocuteurs peu disponibles, difficultés d'obtention de certaines informations, livraison des données demandées dans des formats difficilement exploitables... la liste des "hic" et longues. Les auditeurs internes doivent donc faire preuve de souplesse et d'adaptabilité pour continuer leurs travaux, en étant notamment disposés à ré-organiser s'il le faut l’ordonnancement de leurs tâches pour ne pas bloquer l'avancement de la mission.


Lors de la phase de communication des résultats:


1- La maîtrise des délais d’émission du rapport préliminaire et du rapport final : des délais d’émission trop longs augmentent le risque de démobilisation des audités, il est fondamental d’être à même de délivrer rapidement une première version du rapport d’audit.

2- La robustesse du processus de suivi des recommandations: la remédiation des faiblesses du dispositif de contrôle interne étant l’objectif final de toute mission d’audit interne, il est capital que la direction d'audit interne dispose d'un processus structuré de suivi des résultats des missions, et que les informations collectées soient traitées de façon adéquate (demande de pièces justificatives, planification d'une mission de suivi etc...).


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